Mercredi 27 janvier 2016,
J’écoute La Rue Kétanou. C’est fantastique. Leurs chants me rappellent Papi. Il me manque. Vous me manquez aussi. Vous m’avez chamboulée, faite tournée, bouleversée. J’aimerais en savoir davantage. J’aimerais connaître. M’aideriez-vous à connaître ? J’ai soif de connaissances, j’ai soif d’humanité, j’ai faim de livres, de films, de musiques.
On se verra dans quelques jours. Le savez-vous ? J’en doute. Mais les surprises sont les meilleures choses pour caresser le coeur, telle une plume qui effleure la peau et appelle nos frissons. J’essaierai, si le temps me le permets et si je trouve la force, d’écrire un peu sur vos oeuvres. Elles m’inspirent beaucoup. Le tout, le néant, le complet, le rien, l’agrégat, le vide, le noir, le blanc. La douleur, le légume. Je dois analyser, je dois comprendre. J’ai soif de savoir, soif d’analyses poussées reflétant qui je suis.
Ils ne veulent plus de moi, je dois leur montrer que je suis capable. Je dois. Parce que c’est mon combat depuis toujours, je n’ai su faire que cela. Sans la connaissance, l’ambition et la compétition je ne suis plus rien.
Mais je suis tellement loin de cela désormais, je ne sais plus trop qui je suis. De quoi ai-je besoin ? Mes envies, mes désirs, mes besoins m’ont été volés, ou bien je les ai perdus. Je ne les trouve plus, où sont-ils ? Ont-ils fui eux aussi ? Où puis-je les retrouver ? Leur perte me trouble : je suis déboussolée.
Je vous dis à bientôt, au 6 février prochain. Un pic de bonheur dans une vague de doute, de sueur, de trouble, de tremblement.
Je l’appellerai Marthe.


