Samedi 9 janvier 2016,
Je ne sais pas l’objectif de la vie aujourd’hui lorsque je suis à Paris, je n’arrive pas à m’accomplir. Ma vie est presque entièrement mise entre parenthèses. C’est lourd certaines fois car mes amis me manquent, ma famille aussi, mes exemples aussi, ma joie de vivre et les rires ; et certaines autres fois c’est génial, je plane totalement, j’ère, je suis pommée, je suis seule dans mon petit nid ou dans la rue de Rennes, allant à la Fnac dépenser 15€ sans raison valable. Pourquoi ? Pourquoi vivre ainsi ? Pas d’humour, pas de repère, je comprends les gens désemparés, perdus.
En fait j’ai tout misé sur mes proches, j’en ai fait mes frères et mes soeurs, mes pères et mes bonheurs, et désormais je suis là, bête, égarée dans ce tissu de connaissances, abandonnée dans ce filet plein de petites réflexions, plein de petites pensées. Et chaque jour je m’efforce à en avaler un peu. Très souvent, j’apprécie. Mais lorsqu’on consomme trop, c’est vite l’overdose.
Alors après on égare ses joyaux, on se vide de la compensation du bonheur, c’est la fin, c’est fini.
