Sur ces douces paroles, je vous remercie d’être là

Vendredi 15 janvier 2016,

Assise dans cet amphithéâtre, nous écoutons de la musique classique. Place à Chopin. J’en ai des frissons, cela m’inspire beaucoup. Il fait froid aujourd’hui. Le ciel est ensoleillé. Margot s’est maquillée avec ce que je lui ai offert. C’est adorable ! Et elle est jolie avec ces tendres couleurs rosées. Je suis presque sereine. Je veux signifier par là que je suis quasiment complètement sereine. Depuis quelques jours, je vais mieux. J’apprends à vivre seule et à exister réellement par moi-même. J’apprécie. Ce lieu s’est apaisé dans son absurdité. Fiou. Je souffle. Je suis à l’aise. Je ne sais pas encore lâcher totalement prise, mais je me détends progressivement. Pourquoi autant de temps doit s’écouler avant que je ne réussisse à faire cela à chaque fois ? Quelle est mon angoisse intérieure à moi ? Je ne la cerne pas entièrement, vraiment que très partiellement. Vous croyez qu’elle cerne la sienne elle ? J’attends avec impatience sa réponse. Elle ne sera qu’agréable, j’en suis quasiment certaine. J’ai froid, j’ai des frissons à l’instant où je vous écris. Mais d’ailleurs, qui êtes vous ? Qui êtes vous pour lire ceci ? Hormis ma chère Pau, je ne vois pas, ou si, mais j’imagine tant de personnes lisant ces lignes inutiles…

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