Mardi 19 janvier 2016,
Dans la lignée de ses pas, je la suis doucement. Elle me donne vie. Elle me rend chair grâce à son absurdité et me fait naître dans son ombre. J’y pense tout le temps, parfois même, quelques images réelles ou fictives m’envahissent et me rappelle sa présence. Que pense-t-elle du monde ? Que pense-t-elle de la vie, de la mort ? Je n’ai encore jamais essayé de comprendre. Je crois qu’elle mesure 1,72m, en fait, je n’en ai pas connaissance, mais j’ai envie d’y croire. Cela me paraît être cohérent, presque juste. Puis-je savoir pourquoi 1 phrase et 2 images ? Pourquoi aucune signature ? Est-ce le mépris ou la fuite de l’intérêt, la peur de s’engager ou la découverte d’une autre figure ? Est-ce plutôt le Jeu ? Ce jeu dans lequel tu envoies et renvoies la balle afin de faire adhérer l’autre à ton être plus profond, ce jeu dans lequel tu forges une relation d’amitié et de confidences de ton être, celui auquel certains jouent déjà depuis de longues années et avec qui le sort est scellé à jamais, ceux qui m’accompagneront dans mon tombeau par le corps ou l’âme.
Je vous attends. Venez me voir. Venez qu’on discute. J’ai besoin de vous connaître. Je souhaite vous comprendre. Et à travers cela j’aimerais vous aider. Ce n’est que bienveillance, car c’est mon rôle. Je voudrais vous emmener dans des endroits magiques, simples, où l’on pourrait boire un café, deux, puis trois, le temps de se raconter nos vies. Tout cela à coeur ouvert évidemment. J’ai le profond désir de vous libérer de ces douleurs, et vous pourriez écouter les miennes. Je vous remercie d’être là, ne fuyez pas, je suis quelqu’un de bien, je vous le promets. Vous m’avez choisie, ne regrettez pas. Laissez-moi vous aimer à travers votre histoire, vous apprécier grâce à votre personnalité. Pas d’amour sale, le plus propre, celui que très peu de personnes peuvent partager sur cette planète tellement il est pur et sincère, et ce, parce qu’il ne possède aucune dimension malsaine, mais une dimension réservée à une vraie relation intellectuelle, et de ce fait un minimum affective, bien affective.
