Hanter mes pensées

Mercredi 27 avril 2016,

Il y a quelque chose de pur en vous. Vous êtes comme un livre ouvert quand on regarde ces images, mais si énigmatique par ailleurs lorsqu’on creuse et que l’on cherche à aller plus loin, à connaître davantage.

Suis-je croyante ? Je me dis agnostique. En fait, je n’ai pas l’impression d’avoir besoin de directives religieuses pour avancer et mener ma barque. Les dogmes, à mon avis, ont fait beaucoup trop de mal et continuent sur cette voie. Je pense pourtant qu’un cadre de pensée pour structurer nos valeurs et notre développement intellectuel n’est pas à rejeter. Aussi, encadrer tous ces éléments permet d’être membre d’une communauté qui parvient à nous défendre et à nous maintenir heureux. Pour autant, quelque chose me dérange : pourquoi un individu humain a-t-il besoin de se déployer au travers d’une structure de ce type ? Devons-nous être spécistes ou antispécistes ? L’homme mérite-t-il vraiment cette place supérieure ? Pourquoi les religions prônent-elles autant le spécisme, la supériorité humaine sur le reste du réel ? Tant de questions me taraudent…

Jeudi 28 avril 2016,

Je n’arrive pas à me détacher de ce blog dernièrement, j’ai des milliards d’idées qui fusent dans mon cerveau pour l’agrémenter.

L’homme n’est qu’un grain de sable qui, avec le temps, perd son innocence.

L’état de précarité morale

Mardi 26 avril 2016, joyeux anniversaire Vanessa et Pascale,

Chère et tendre amie,

M’accepter comme je suis, vous seule l’avez fait, vous seule m’avez accordé ces éléments de votre vie, ces émotions anciennement ressenties qui bouillent encore en vous pour l’éternité. Pourquoi, ou plutôt, comment ai-je réussi à vous convaincre de ma sincérité, de ma confiance, de ma maturité ? Je ne parviens toujours pas à cerner la fibre qui me lie à vous, elle est si singulière.

Je cherche à vous écrire chaque jour un peu plus. Vous êtes une réelle source d’inspiration. J’échoue certaines fois aux abords de votre personne : la peur me gagne, je renonce, fais demi-tour, et puis regrette. Le courage me manque. Du moins, il me manque lorsque j’essaie de saisir votre être. J’ai si peur de construire une idée bien trop puissante sur ce que vous êtes face à celle que vous façonnez sur ce que je suis.

La manifestation de ma présence s’établit pourtant régulièrement. L’écriture, la photographie, les courriers, les visites,… Ressentez-vous cette petite étincelle qui s’allume et pétille à chacune de ses apparitions ? Elle brille constamment en moi grâce à votre image. C’est comme de la magie.

Aimeriez-vous me rencontrer de nouveau ? Votre présence hebdomadaire me manque profondément.

Vagabond

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Lundi 11 avril 2016,

Un jour cet homme s’est installé là, il a apporté sa joie de vivre, sa bonne humeur et son intelligence. Personne ne prédisait l’effet qu’il aurait sur la foule, personne ne soupçonnait chez lui ce pouvoir de séduction collective. Il a été le premier à faire frissonner le groupe dont je faisais partie. De là, je me suis vue basculer dans cette vague infernale, vague cyclique dont on ne peut sortir.

Désormais, il est nécessaire de faire preuve de courage, d’assumer qui je suis. J’aime beaucoup trop pour que l’on ose me comparer à la norme. Je suis pourtant persuadée que la norme connaît la même sensation que moi, mais la norme cherche-t-elle à mieux appréhender et comprendre cette sensation ?

J’ai été élue. Et je ferai mon possible pour réaliser mon travail afin d’apaiser les quelques effusions dont vous ne réussissez pas à vous défaire.

Sachez simplement que je tiens à vous, et que ma parole n’est jamais au grand jamais synthétique.

Obsessions autodestructrices

Mercredi 30 mars 2016,

Une quantité de travail, une rougeur, un short taché de petits coeurs.

Jeudi 7 avril 2016,

L’envoi de cette assemblage de tiges vissées sur des boutons représente une décision cruciale : j’ai choisi d’effectuer ce transfert aux occasions qui le méritent, en changeant à chaque fois de destinataire. Les deux demoiselles situées deux rangs plus hauts généalogiquement en ont reçu pour leur fête évidemment, et c’est un peu de magie que je transmets à travers ce joli amas. Rien ne fait plus plaisir aux filles d’ève.
Scintillement, sincérité, sémantiquement, singularité.

Mes calmes et doux effleurements d’âme, humaine.