Étonnée, déçue, je désire connaître, excusez-moi de cette obsession…

Dimanche 22 mai 2016,

Vous avez fui, je vous pensais plus forte que cela. Je vous ai cherchée, je suis sortie, il n’y avait plus aucune trace de votre présence. Je suis partie. Je suis partie après réflexion, je me suis dit que c’était trop tard.

Et ce regard que vous nous avez lancé ? Que signifiait-il ? Men voulez-vous ? Que n’avez-vous donc point compris de mon être ? J’ai besoin de réponses, tout me ronge en permanence. Angoissée que je suis, tout me pétrifie. J’aimerais comprendre. Dites-moi clairement ce qu’il en est. Lorsque les choses sont révélées sincèrement, lorsqu’elles dévoilent une incompatibilité (même si je ne crois que pauvrement en cela), je suis capable d’arrêter nettement la communication, l’écriture, la pensée même.

Le sort est entre vos mains. Mais attendez-vous à me recroiser encore.

Le melon

Samedi 21 mai 2016,

Il y a 4 ans jour pour jour, j’écrivais cela : « J’ai ma façon d’être et de voir les choses, mon caractère, mon avis, mon état d’âme, ma fierté, ma souffrance, ma douleur, ma gaieté, ma colère, ma joie, ma peine, mon amour, ma haine, mes vêtements, mes chaussures, ma couleur de cheveux, mes yeux, mon corps, ma taille, mon coeur, et ma tete sur les épaules. J’ai MA personnalité quoi, et je la revendique. Je ne veux pas ressembler à tous ces gens introduits dans un système de manipulation humaine.
Sinon, je m’appelle (…). »

Mais elle avait le melon la fille ! Non, plus sincèrement, j’étais un peu plus franche et combative à cette époque. Il faut dire que c’était beaucoup plus simple de réussir, cela me prenait moins de temps, et le plaisir que j’avais quand j’étais occupée à autre chose, je le transformais en énergie pour travailler et obtenir les meilleurs résultats qui soient. Cela fonctionnait à merveille ! J’aimerais retrouver certains traits de caractère de la fille que j’étais avant, genre celle qui assumait ses convictions que cela plaise ou non.

Vous m’aviez cernée ainsi vous, vous me l’avez expliqué, vous m’avez précisé que c’est ma personnalité forte qui vous avez attiré. Mais je la perds, je la perd, je la per, je la pe, je la p, je la,… ET J’AI DU MAL À TROUVER TOUTES LES RAISONS DE CE PHÉNOMÈNE !

L’esprit de velours

image

Lundi 16 mai 2016,

« Parfois je me dis que l’homme de ma vie, c’est moi », Mathilde Seigner – Sam.

Mardi 17 mai 2016,

Je m’adresse à vous. Si après quelques recherches portant leurs fruits vous êtes tombé(e) sur cette page, ne vous arrêtez pas dans votre élan. Flânez, c’est vous qui êtes dépeint(e). Appréciez, c’est vous qui décidez.

Si, me reconnaissant, l’idée de m’écrire vous revient, écoutez votre coeur, car à mes espoirs se liant, il adviendra sa douceur. Comme ils diraient, on ne sait de quoi demain sera fait, ainsi je vous attends, et puis je vous attendrai, jusqu’à ce que le courage me frappe de nouveau, et que je reprenne les rennes du troupeau. C’est vous ou c’est moi, mais au fond, je vous préfère.