Encore vous

Dimanche 5 juin 2016,

J’ai rêvé.

Je voyais les miens, ceux avec qui je suis au quotidien, ils passaient en deuxième année, nous accédions ensemble à cette ultime étape qui prépare aux concours. Cependant, nous étions loin, nous revenions dans les lieux qui me sont familiers, dans mon établissement, avec mes professeurs. L’instauration d’une classe prépa à Truffland, vous y croyez vous ? Ce serait comique.

Nous étions donc là, j’étais fière de connaître, fière de faire découvrir mes habitudes et celles qui façonnent les élèves de ce lieu. Et puis nous avions eu un premier cours avec cette personne. Elle enseignait bien, enfin je croyais. Elle était accueillante. Mais une moquerie d’un d’entre-nous, une contestation d’un autre, un reproche ou un défi d’un suivant, et hop, des larmes. Des larmes ? Des larmes, une tristesse et une incompréhension de cette folie vindicative. Un retour sur le vécu dans la capitale et une exécration de l’aperçu. Alors un mal de coeur, une réprobation de ces esprits too much, un questionnement sur l’identité de cette catégorie à part, de ce parti exclusif.

Le réveil sonne ! J’ai rêvé. J’ai tout mélangé. J’y ai encore pensé.

Je manque.

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