Une ambiance pour un état d’esprit

Jeudi 27 octobre 2016,

Tu sais que je souffre quand je reviens sur mes pas.

Jeudi 5 janvier 2017,

Chère Françoise,

Vos nouvelles me manquent. Alors il m’arrive de relire ces vieux messages dans lesquels votre sincérité, votre franchise, et votre simplicité transparaissent, telle les qualités d’une amie qui vous glisse un murmure pour vous conter le dernier scoop.

Comment allez-vous ?

Cette maison, alors ?

Et vos photos ? Je n’en ai pas vu de nouvelles sur votre site. Des expositions prochainement ?

Paris me manque. Je ne sais pas si vous l’avez déjà ressenti après votre départ. Mais la ville lumière nous fait nous sentir invincible, à en repousser nos limites, à nous décoincer, nous sortir de nos habitudes… j’adorais cela !

Nantes est agréable. Mais elle est grise. Elle est trop vide, pas assez vivante, ni assez diversifiée. Seuls les bords de l’Erdre, l’île de Versailles, le théâtre Graslin, le restaurant La Cigale, ainsi que le passage Pommeraye me plaisent réellement à l’heure d’aujourd’hui. Enfin, vous me direz, ce n’est déjà pas mal !

D’ailleurs, je m’aperçois en écrivant que je continue le vouvoiement. J’aurai toujours des difficultés à tutoyer, ne m’en voulez pas. C’est vraiment une question de respect même si vous m’y avez invitée.

Avez-vous reçu ma carte des Gorges du Tarn ?  C’était un magnifique endroit. Vous connaissez ?

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