Quitter pour mieux retrouver, un chemin pour se découvrir

Mercredi 22 février 2017,

Et si je pars, vous venez ?

Oui, si je m’en vais découvrir la terre, les êtres, multicolores, étincelants, poudrés, ou granuleux.

F. m’a dit une fois qu’il ne fallait pas rêver qu’on pouvait réussir sa vie en voyageant et en se persuadant qu’ailleurs c’est mieux. Elle avait sûrement raison, mais j’aperçois que, pour rencontrer le succès ici, il faut connaître l’ailleurs, l’autre.

Et si je pars, vous venez ?

Vous viendriez affronter la faune et la flore à l’état sauvage ? La nature et la vie à l’état brut ? Je crois que j’en ai profondément besoin. Je partirai. Bientôt. Quand ? Je ne sais pas moi-même. Peut-être sur un coup de tête. Mais ce sera la bonne décision. C’est certain.

Allez, venez avec moi ! Il fera chaud.

L’article de joie

Mercredi 22 févirer 2017,

L’année dernière, l’année parisienne, j’ai appris à quel point Papa ne se trompait pas lorsqu’il parlait d’elles. Il m’a souvent répété « elles sont comme mes soeurs ». Aujourd’hui, je peux lui répondre « elles sont aussi comme les miennes ». Pas mes tantes, pas mes cousines, plutôt mes soeurs de coeur, celles qui m’ont entièrement acceptée comme j’étais, qui prennent de mes nouvelles pour savoir si le moral tient, ou simplement pour me parler d’elles car ma jeunesse leur permet peut-être de s’exprimer différemment. Parce qu’elles sont particulières, qu’elles cultivent cette originalité qui les rend entières à tout point de vue. J’adore leurs carrures et leurs voix qui en imposent, j’admire tellement cette force de présence à travers une féminité incontestable. Elles sont magnifiques, et avec elles, le lien de parenté prend vraiment tout son sens. Elles ont tant pris soin de moi, elles m’ont sincèrement fait rire, m’ont profondément émue. Je sais à présent que je leur dois énormément.

Mais quand reverrai-je mon petit village parisien ? Lieu de tous les possibles, lieu le plus impersonnel qui soit, mais lieu où je me sens finalement si entourée…

BN