Mercredi 22 févirer 2017,
L’année dernière, l’année parisienne, j’ai appris à quel point Papa ne se trompait pas lorsqu’il parlait d’elles. Il m’a souvent répété « elles sont comme mes soeurs ». Aujourd’hui, je peux lui répondre « elles sont aussi comme les miennes ». Pas mes tantes, pas mes cousines, plutôt mes soeurs de coeur, celles qui m’ont entièrement acceptée comme j’étais, qui prennent de mes nouvelles pour savoir si le moral tient, ou simplement pour me parler d’elles car ma jeunesse leur permet peut-être de s’exprimer différemment. Parce qu’elles sont particulières, qu’elles cultivent cette originalité qui les rend entières à tout point de vue. J’adore leurs carrures et leurs voix qui en imposent, j’admire tellement cette force de présence à travers une féminité incontestable. Elles sont magnifiques, et avec elles, le lien de parenté prend vraiment tout son sens. Elles ont tant pris soin de moi, elles m’ont sincèrement fait rire, m’ont profondément émue. Je sais à présent que je leur dois énormément.
Mais quand reverrai-je mon petit village parisien ? Lieu de tous les possibles, lieu le plus impersonnel qui soit, mais lieu où je me sens finalement si entourée…
BN
