Liste de ce qui doit changer

Mercredi 25 janvier 2017,

JE NE ME RECONNAIS PLUS. OÙ AI-JE LAISSÉ MA confiance en moi ?

– YT ne doit pas être un refuge pour quitter le monde réel mais plutôt un plaisir à savourer de temps en temps.

– Les devoirs, contrôles, interrogations sont des entraînements aux évaluations finales et pas un jugement effectué sur les personnes qui les réalisent.

– La société actuelle s’est fondée sur la valeur travail et non sur la valeur effort, or, le travail est négatif, on doit donc penser qu’on réalise plutôt un effort qui paye, car le travail est inévitable.

– Fuir et éviter ne sont pas des solutions adéquates.

– Penser que tout est grave pourrit la vie.

– Être maniaque pourrit la vie.

– Le sommeil est la clé de la réussite.

Une ambiance pour un état d’esprit

Jeudi 27 octobre 2016,

Tu sais que je souffre quand je reviens sur mes pas.

Jeudi 5 janvier 2017,

Chère Françoise,

Vos nouvelles me manquent. Alors il m’arrive de relire ces vieux messages dans lesquels votre sincérité, votre franchise, et votre simplicité transparaissent, telle les qualités d’une amie qui vous glisse un murmure pour vous conter le dernier scoop.

Comment allez-vous ?

Cette maison, alors ?

Et vos photos ? Je n’en ai pas vu de nouvelles sur votre site. Des expositions prochainement ?

Paris me manque. Je ne sais pas si vous l’avez déjà ressenti après votre départ. Mais la ville lumière nous fait nous sentir invincible, à en repousser nos limites, à nous décoincer, nous sortir de nos habitudes… j’adorais cela !

Nantes est agréable. Mais elle est grise. Elle est trop vide, pas assez vivante, ni assez diversifiée. Seuls les bords de l’Erdre, l’île de Versailles, le théâtre Graslin, le restaurant La Cigale, ainsi que le passage Pommeraye me plaisent réellement à l’heure d’aujourd’hui. Enfin, vous me direz, ce n’est déjà pas mal !

D’ailleurs, je m’aperçois en écrivant que je continue le vouvoiement. J’aurai toujours des difficultés à tutoyer, ne m’en voulez pas. C’est vraiment une question de respect même si vous m’y avez invitée.

Avez-vous reçu ma carte des Gorges du Tarn ?  C’était un magnifique endroit. Vous connaissez ?

A toi mon amour

​Dimanche 14 février 2016,

A., cela fait désormais quelques mois que l’on partage une histoire tous les deux. Enfin non, cela fait quelques années. Cela fait quelques années car si l’on s’est parlé un jour dans ce car ce n’était pas pour combler simplement un silence. Je pense que ce jour-là on s’est capté, on a compris qu’en communiquant volontairement et intentionnellement tous les deux, c’est parce qu’il y avait un feeling, quelque chose qui se dégageait de nous, une sorte de compatibilité. Et puis les jours ont passé, les mois aussi, on s’est connu, reconnu, et tu m’as faite entrer dans ton cercle d’amis. Tu m’as présenté le groupe de super copains, tu t’es confié à moi assez naturellement, tu n’as pas craint de te risquer à m’expliquer certains flous, certaines interrogations que tu portais en toi sur les amis, les amours, les idéaux, les croyances et le monde en général. C’est si dur de gagner la confiance de quelqu’un. Tu m’as pourtant accordé la tienne. Alors je me suis attachée à toi, j’ai su me confier, te raconter mes petites histoires, mes petits secrets. Tout était alors en sécurité. Et puis on s’est réellement découvert en dehors du cadre scolaire, en allant à la plage, en partageant un déjeuner, en discutant régulièrement.

Je t’ai aimé assez vite finalement dès lors que je t’ai connu en dehors du contexte habituel. Je t’ai aimé amoureusement comme on aime rarement. On a passé quelques temps, on s’est découvert intimement, mentalement, ideologiquement, physiquement. On a aimé. On a apprécié et on voulait plus. Je t’ai confié la seule chose qui se détache de mon âme. Et je n’ai pas regretté une seule seconde.

Aujourd’hui, on est loin. On ne se voit pas quotidiennement et ce pour notre épanouissement personnel. Mais il n’y a pas un jour durant lequel je ne pense pas à toi, durant lequel je ne parle pas de toi.

En ce 14 février mon amour, je veux te souhaiter tout ce que tu peux espérer de meilleur, parce que oui, c’est ta fête.

Et comme c’est aussi la mienne, je veux nous souhaiter le meilleur. Je veux t’aimer encore et encore, je veux t’embrasser encore et encore, je veux te parler encore et encore, je veux que le temps nous comble encore et encore.

Je veux t’aimer encore et encore. Je veux t’aimer encore et encore, encore et encore plus que je ne peux t’aimer aujourd’hui. 

Vernissage

Vendredi 1er juillet 2016,

Ça faisait longtemps qu’on ne s’était pas vu. On a pu discuter, boire un verre, je ne me suis même pas faite arrêtée (je ne jouerai pas la prochaine fois). Mais j’aime bien le blanc ! Et j’aime être dans la mouvance « adulte » puisque sur plusieurs plans je pense en être une. (Peut-être qu’en croyant cela je fais preuve d’immaturité ?) 

J’aurais encore mille choses à vous dire : le film Klur-Fakir-CGT, Nuit Debout, la représentation théâtrale, le blog, etc. Vous n’avez d’ailleurs pas fait d’allusions aux tiges, cool ! LPM c’est pourtant très drôle, c’est une deuxième moi. C’est comme Ina/Solange, Solange/Ina. C’est comme ce blog dans lequel je me déverse. C’est un complément de mon être, ce qui ose quitte à tout perdre. Je l’aime car elle me fait avancer un peu plus chaque jour cette petite M.

Bon vent, à bientôt, vos écrits me frappent (ça change de « me touchent » même si c’est plus violent que doux). Ils en disent plus long sur vous. Ils parlent de vous plus profondément. Je crois que les miens sont du même acabit, avec bien moins d’expérience, of course. Mais j’ai une certaine pudeur, une certaine timidité à vaincre encore. Je vais y parvenir. J’aimerais tant avoir votre avis sur ce support qui me sert de vide-poche, vide-ordures, vide-tête.

Encore vous

Dimanche 5 juin 2016,

J’ai rêvé.

Je voyais les miens, ceux avec qui je suis au quotidien, ils passaient en deuxième année, nous accédions ensemble à cette ultime étape qui prépare aux concours. Cependant, nous étions loin, nous revenions dans les lieux qui me sont familiers, dans mon établissement, avec mes professeurs. L’instauration d’une classe prépa à Truffland, vous y croyez vous ? Ce serait comique.

Nous étions donc là, j’étais fière de connaître, fière de faire découvrir mes habitudes et celles qui façonnent les élèves de ce lieu. Et puis nous avions eu un premier cours avec cette personne. Elle enseignait bien, enfin je croyais. Elle était accueillante. Mais une moquerie d’un d’entre-nous, une contestation d’un autre, un reproche ou un défi d’un suivant, et hop, des larmes. Des larmes ? Des larmes, une tristesse et une incompréhension de cette folie vindicative. Un retour sur le vécu dans la capitale et une exécration de l’aperçu. Alors un mal de coeur, une réprobation de ces esprits too much, un questionnement sur l’identité de cette catégorie à part, de ce parti exclusif.

Le réveil sonne ! J’ai rêvé. J’ai tout mélangé. J’y ai encore pensé.

Je manque.

Étonnée, déçue, je désire connaître, excusez-moi de cette obsession…

Dimanche 22 mai 2016,

Vous avez fui, je vous pensais plus forte que cela. Je vous ai cherchée, je suis sortie, il n’y avait plus aucune trace de votre présence. Je suis partie. Je suis partie après réflexion, je me suis dit que c’était trop tard.

Et ce regard que vous nous avez lancé ? Que signifiait-il ? Men voulez-vous ? Que n’avez-vous donc point compris de mon être ? J’ai besoin de réponses, tout me ronge en permanence. Angoissée que je suis, tout me pétrifie. J’aimerais comprendre. Dites-moi clairement ce qu’il en est. Lorsque les choses sont révélées sincèrement, lorsqu’elles dévoilent une incompatibilité (même si je ne crois que pauvrement en cela), je suis capable d’arrêter nettement la communication, l’écriture, la pensée même.

Le sort est entre vos mains. Mais attendez-vous à me recroiser encore.

Le melon

Samedi 21 mai 2016,

Il y a 4 ans jour pour jour, j’écrivais cela : « J’ai ma façon d’être et de voir les choses, mon caractère, mon avis, mon état d’âme, ma fierté, ma souffrance, ma douleur, ma gaieté, ma colère, ma joie, ma peine, mon amour, ma haine, mes vêtements, mes chaussures, ma couleur de cheveux, mes yeux, mon corps, ma taille, mon coeur, et ma tete sur les épaules. J’ai MA personnalité quoi, et je la revendique. Je ne veux pas ressembler à tous ces gens introduits dans un système de manipulation humaine.
Sinon, je m’appelle (…). »

Mais elle avait le melon la fille ! Non, plus sincèrement, j’étais un peu plus franche et combative à cette époque. Il faut dire que c’était beaucoup plus simple de réussir, cela me prenait moins de temps, et le plaisir que j’avais quand j’étais occupée à autre chose, je le transformais en énergie pour travailler et obtenir les meilleurs résultats qui soient. Cela fonctionnait à merveille ! J’aimerais retrouver certains traits de caractère de la fille que j’étais avant, genre celle qui assumait ses convictions que cela plaise ou non.

Vous m’aviez cernée ainsi vous, vous me l’avez expliqué, vous m’avez précisé que c’est ma personnalité forte qui vous avez attiré. Mais je la perds, je la perd, je la per, je la pe, je la p, je la,… ET J’AI DU MAL À TROUVER TOUTES LES RAISONS DE CE PHÉNOMÈNE !

L’esprit de velours

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Lundi 16 mai 2016,

« Parfois je me dis que l’homme de ma vie, c’est moi », Mathilde Seigner – Sam.

Mardi 17 mai 2016,

Je m’adresse à vous. Si après quelques recherches portant leurs fruits vous êtes tombé(e) sur cette page, ne vous arrêtez pas dans votre élan. Flânez, c’est vous qui êtes dépeint(e). Appréciez, c’est vous qui décidez.

Si, me reconnaissant, l’idée de m’écrire vous revient, écoutez votre coeur, car à mes espoirs se liant, il adviendra sa douceur. Comme ils diraient, on ne sait de quoi demain sera fait, ainsi je vous attends, et puis je vous attendrai, jusqu’à ce que le courage me frappe de nouveau, et que je reprenne les rennes du troupeau. C’est vous ou c’est moi, mais au fond, je vous préfère.

Hanter mes pensées

Mercredi 27 avril 2016,

Il y a quelque chose de pur en vous. Vous êtes comme un livre ouvert quand on regarde ces images, mais si énigmatique par ailleurs lorsqu’on creuse et que l’on cherche à aller plus loin, à connaître davantage.

Suis-je croyante ? Je me dis agnostique. En fait, je n’ai pas l’impression d’avoir besoin de directives religieuses pour avancer et mener ma barque. Les dogmes, à mon avis, ont fait beaucoup trop de mal et continuent sur cette voie. Je pense pourtant qu’un cadre de pensée pour structurer nos valeurs et notre développement intellectuel n’est pas à rejeter. Aussi, encadrer tous ces éléments permet d’être membre d’une communauté qui parvient à nous défendre et à nous maintenir heureux. Pour autant, quelque chose me dérange : pourquoi un individu humain a-t-il besoin de se déployer au travers d’une structure de ce type ? Devons-nous être spécistes ou antispécistes ? L’homme mérite-t-il vraiment cette place supérieure ? Pourquoi les religions prônent-elles autant le spécisme, la supériorité humaine sur le reste du réel ? Tant de questions me taraudent…

Jeudi 28 avril 2016,

Je n’arrive pas à me détacher de ce blog dernièrement, j’ai des milliards d’idées qui fusent dans mon cerveau pour l’agrémenter.

L’homme n’est qu’un grain de sable qui, avec le temps, perd son innocence.

L’état de précarité morale

Mardi 26 avril 2016, joyeux anniversaire Vanessa et Pascale,

Chère et tendre amie,

M’accepter comme je suis, vous seule l’avez fait, vous seule m’avez accordé ces éléments de votre vie, ces émotions anciennement ressenties qui bouillent encore en vous pour l’éternité. Pourquoi, ou plutôt, comment ai-je réussi à vous convaincre de ma sincérité, de ma confiance, de ma maturité ? Je ne parviens toujours pas à cerner la fibre qui me lie à vous, elle est si singulière.

Je cherche à vous écrire chaque jour un peu plus. Vous êtes une réelle source d’inspiration. J’échoue certaines fois aux abords de votre personne : la peur me gagne, je renonce, fais demi-tour, et puis regrette. Le courage me manque. Du moins, il me manque lorsque j’essaie de saisir votre être. J’ai si peur de construire une idée bien trop puissante sur ce que vous êtes face à celle que vous façonnez sur ce que je suis.

La manifestation de ma présence s’établit pourtant régulièrement. L’écriture, la photographie, les courriers, les visites,… Ressentez-vous cette petite étincelle qui s’allume et pétille à chacune de ses apparitions ? Elle brille constamment en moi grâce à votre image. C’est comme de la magie.

Aimeriez-vous me rencontrer de nouveau ? Votre présence hebdomadaire me manque profondément.